Ordonnances relatives à la nouvelle loi sur les produits thérapeutiques: oui, mais…
Les ordonnances règlent les questions importantes liées à la sécurité des produits thérapeutiques et par là même des médicaments vétérinaires. L’impact direct de ces derniers sur la santé exige l’octroi d’autorisations et la surveillance du marché. Parallèlement, les produits thérapeutiques sont aussi des facteurs de coûts considérables. Il ne faut pas permettre la formation de monopoles entraînant des prix disproportionnés par le biais des procédures d’homologation et des prescriptions de remise des produits. Du fait de la réglementation, il serait bon d’établir un contrôle des prix, en comparaison avec d’autres pays.
Garantir la protection des données tout en permettant la comparaison
La mise en place d’un système d’information sur les antibiotiques qui permette au producteur de lait de garder en tout temps la haute main sur ses données constitue un des enjeux de taille. Si le système peut être utilisé pour discriminer des produits ou des animaux, l’instrument contrevient très clairement aux dispositions sur la protection des données. La FPSL est toutefois consciente qu’il est nécessaire de disposer de données comparatives, afin de pouvoir sanctionner un usage excessif d’antibiotiques. Tous les protagonistes doivent pouvoir participer à la mise sur pied d’un instrument de comparaison. L’information directe des vétérinaires et des éleveurs concernés demeure cruciale.
Empêcher les résistances en médecine humaine et assurer le bien-être animal
Avec tous les autres détenteurs d’animaux de rente, les producteurs de lait suisses sont très conscients du fait qu’un usage inapproprié des médicaments vétérinaires peut engendrer des germes résistants. Ces dernières années, ils ont donc déjà pris des mesures d’envergure. L’année passée seulement, ils ont réduit d’un quart environ l’utilisation des antibiotiques problématiques. Ces efforts vont être poursuivis.
Les éleveurs veulent être en mesure de traiter rapidement et sans complication leurs animaux malades. Dans cette optique, la FPSL salue les nouvelles réglementations pour une homologation simplifiée des médicaments et l’abandon de la catégorie de remise C. Les antibiotiques moins problématiques (antibiotiques de première intention) pourront ainsi être utilisés pour soigner rapidement les animaux malades.
Viser un allègement administratif
La FPSL demande qu’une fois introduit le nouveau système d’information, l’obligation d’inscription dans le journal des traitements soit supprimée. Ceci constituerait un allègement significatif de la charge administrative des exploitations.
Renseignements
Thomas Reinhard
031 359 54 82
Reto Burkhardt
responsable Communication de PSL
079 285 51 01