Le prix indicatif A monte à 78.0 centimes: un bon compromis
L'IP Lait discute chaque trimestre des prix indicatifs. Du fait de la bonne situation qui règne sur le marché, le système de calcul des prix établi a permis une augmentation du prix indicatif.
Les coûts de production pèsent lourd dans la balance
Actuellement, le lait est un produit recherché, ce qui justifie une hausse du prix. Toutefois, étant donné que les prix des facteurs de production ont pris l'ascenseur, les revenus supplémentaires sont nettement relatifs. Au vu du contexte, il est donc essentiel que cette hausse du prix du lait soit appliquée immédiatement sur le marché.
Il incombe maintenant aussi aux interprofessions de prendre des décisions rapides et ciblées. Une augmentation des prix du lait de non-ensilage, au moins à hauteur de celle définie pour le lait de centrale, est cruciale, tant pour les producteurs·trices de lait que pour l'attrait des variétés fromagères à base de lait de non-ensilage.
La branche laitière s'engage contre l'initiative extrême sur l'élevage intensif
La filière du lait a décidé de s’engager contre l'initiative sur l'élevage intensif. Elle considère que cette entreprise politique est inutile en Suisse et même contre-productive, car elle encouragerait l'importation de produits répondant à des normes moins strictes. Le bien-être animal fera toujours partie des priorités de la branche laitière, qui souhaite toutefois le favoriser par des incitations sur le marché et non en imposant des interdictions qui n'impliquent nullement les consommateurs·trices. L'IP Lait a par ailleurs décidé de rejoindre l'Alliance contre l'initiative sur l'élevage intensif. Tous les groupes d'intérêt soutiennent les campagnes de votation au prorata et organisent en outre leurs propres actions.
Renseignements
Reto Burkhardt
responsable Communication PSL
079 285 51 01