Challenge personnel: se convertir au petit-déjeuner
Challenge personnel: se convertir au petit-déjeuner
La faim vient en… dormant!
Bienvenue dans le monde du télétravail, où les choses ne se passent pas toujours comme on aimerait. Et où des occasions se créent: n'ayant plus besoin de me rendre au bureau, j'ai décidé de mettre ce temps à profit pour améliorer mon quotidien. J'ai tenté de trouver enfin un petit-déjeuner qui me convienne. Pour mettre toutes les chances de mon côté, j'ai interrogé nos professionnels de la nutrition. En bref: nos organes et notre métabolisme travaillent aussi la nuit, si bien que le matin, nos réserves d'énergie sont vides et que la faim nous guette. Voilà pourquoi on dit que le petit-déjeuner est un repas important. Même moi, qui n'en prenais jamais, j'ai fini par l'admettre. Voici donc mon journal de bord de ces cinq jours de test.
1. Jour 1: l'impasse habituelle sur le petit-déjeuner
Aujourd'hui, je garde mes vieilles habitudes: s'extraire du lit, filer sous la douche, s'habiller et allumer l'ordinateur, l'estomac vide. Depuis le temps que je pratique cette routine, j'arrive à tenir toute la matinée. Mais en général, à midi, j'ai une vraie faim de loup. C'était couru d'avance: je me prépare un repas copieux et dois lutter contre le sommeil après manger. Bilan: pas génial. Mais au fond, je le savais.
2. Jour 2: mini-déjeuner dans la matinée
En ce deuxième jour de test, je m'installe de nouveau à mon bureau l'estomac vide. Peu après m'être mis au travail, je m'offre une tartine de beurre. J'arrive alors à tenir jusqu'à midi, même si la faim me gagne. Un petit-déjeuner tardif un poil plus copieux ne m'aurait sûrement pas fait de mal.
3. Jour 3: un muesli préparé la veille
Il paraît qu'un bon petit-déjeuner ne nécessite pas grand-chose: un produit laitier, un fruit de la région, un peu de céréales (complètes dans l'idéal) et quelques fruits à coque. Hier soir, j'ai donc préparé un mélange d'avoine, de noix et de graines grillées. Ce matin, il ne me restait plus qu'à ajouter du lait frais et une pomme coupée en morceaux: mon petit-déjeuner était servi. J'ai eu suffisamment d'énergie jusqu'à midi et ai pu me contenter d'un repas léger. Une formule au top. J'en ai eu la confirmation par nos professionnels de la nutrition, qui m'ont expliqué en détail les qualités nutritives de chacun de mes ingrédients. Des superaliments suisses, en quelque sorte!
Les superaliments de chez nous
Yogourt: les bactéries lactiques soutiennent le microbiote intestinal.
Avoine: les fibres rassasient durablement et aident à maintenir le taux de cholestérol à un niveau normal.
Fraises: cueillies bien mûres et mangées aussitôt, elles révèlent toute leur saveur.
Noix: les noix présentent un rapport idéal entre acides gras oméga 3 et oméga 6.
Recette: un bircher facile et délicieux
- 20min
- Veggie
4. Jour 4: pour les appétits de moineau
Le quatrième jour, c'était le jour du smoothie au yogourt et aux fruits. Au lieu de prendre un yogourt sucré, j'ai opté pour un yogourt nature. Moins de sucre, mais tout aussi bon. Malgré ce petit-déjeuner frugal, j'ai renoncé aux dix-heures. La prochaine fois, je mangerai probablement un fruit de saison avant le dîner ou je préparerai un porridge, par exemple.
5. Jour 5: mon petit-déjeuner idéal
La formule du petit-déjeuner préparé la veille m'a convaincu: des ingrédients sains, des produits régionaux et de saison, voilà tout. Et finalement, c'est prêt en peu de temps. À l'avenir, je commencerai la journée avec un muesli maison aussi souvent que possible, comme aux jours 3 et 5 de mon expérience.